Marie - Hèlène LECOT vous propose de découvrir le LANGUEDOC
Visite à l'unité (2 heures) : 120 euros
Demi-journée (4 heures) : 180 euros
Journée (8 heures) : 300 euros
* Chaque visite est ouverte de 1 à 20 personnes maximum
* La visite 3-9 L' histoire de la médecine à Montpellier nécessite un droit d'entrée supplémentaire forfaitaire.
Visite à l'unité ( 2 heures ) : 240 euros
* Dans une même journée , plusieurs visites (2 heures) sont possibles sous réserve de compatibilité géographique
* Certaines visites (Musées ,monuments, demeures) nécessitent un droit d'entrée supplémentaire obligatoire ou optionnel par personne
Attention: cette liste est non exhaustive ! Je peux étudier toute autre proposition de visites sur une ou plusieurs journées dans la région Languedoc.
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1. LE MUSEE FABRE: le musée des Beaux Arts de Montpellier
Plusieurs possibilités de découvrir ce lieu selon vos goûts et vos disponibilités: Une visite, plusieurs, ou par cycles… tout est possible
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1.1 Un parcours rapide dans les collections, de chef d’œuvre en chef d’oeuvre, de Véronèse à Soulages .
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1.2 Le musée n’aura plus de secret pour vous ! Un cycle de 6 visites-conférences de la Renaissance au XXème siècle : mise en perspective des différents artistes et courants stylistiques présents dans les salles d’exposition permanente.
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1.3 Les œuvres à travers les collectionneurs : Cycle de 3 visites (François Xavier Fabre, Antoine Valedeau, Alfred Bruyas).
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1.4 Pour les fans de Gustave COURBET , une visite spéciale autour de celui qui s’affichait «courbétiste»!
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1.5 Pour les fans de Pierre SOULAGES (né à RODEZ en 1919)
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1.6 L’hôtel SABATIER d’ESPEYRAN : Département des arts décoratifs du musée Fabre.
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1.7 Expositions temporaires
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1 BIS. Musée ATGER: collection de dessins
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2. VISITES QUI ASSOCIENT LA VILLE DE MONTPELLIER et LE MUSÉE FABRE
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3. REGARDS SUR MONTPELLIER : HISTOIRE ET ARCHITECTURE
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3.1 A la découverte de l’«Ecusson»
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3.2 Montpellier au Moyen Age: les origines d’une ville à la double vocation marchande et intellectuelle
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3.3 Montpellier sous l’Ancien Régime: capitale administrative de la province du Languedoc. Les hôtels particuliers du XVIIème et XVII ème siècle.
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3.4 Ôde à Louis XIV: L’arc de Triomphe et la place Royale du Peyrou
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3.5 La ronde des «folies» autour de Montpellier ...
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3.6 Le temps des «pinardiers»: le XIXème siècle ou l’Age d’or de la viticulture
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3.7 Un conte d' apothicaire : La pharmacie de la Miséricorde XVIII et XIXème siècles
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3.8 Pour les passionnés de Faïences : La pharmacie de la Miséricorde XVIII et XIXème siècles ET L' hôtel SABATIER
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3.9 L'HISTOIRE DE LA MEDECINE À MONTPELLIER : DEPUIS LE XII ème Siècle
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3.10 LA CATHEDRALE SAINT PIERRE ou LES METAMORPHOSES D'UNE CHAPELLE PONTIFICALE ( XIVème siècle )
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3.11 MONTPELLIER , VITRINE DE L'ARCHITECTURE CONTEMPORAINE
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4. COTE MER
3 sites à quelques kilomètres et à quelques siècles l’un de l’autre.
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5. COTE VILLES
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6. COTE MONTAGNE
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7. A VOTRE CONVENANCE : DEMANDE / DEVIS

Le musée Fabre compte bon nombre d’œuvres majeures (Teniers, Rubens, Zurbaran, Delacroix, Courbet, Van Dongen, Marquet, Nicolas de Staël, Pierre Soulages…).
La collection n’est pas pléthorique, mais les œuvres y sont riches d’une beauté plastique et d’un contenu iconographique susceptibles de réveiller les sensibilités artistiques , et d’évoquer un temps béni des dieux, dans l’aventure de la pensée humaine (Véronèse, Allori, Jean Cousin…)
Le XVIIème siècle offre une étonnante diversité d’expressions née des particularismes des nations qui composent l’Europe, mais aussi des évènements politiques et culturels qui bouleversent les équilibres existants .
Une nouvelle fois la richesse des collections du Musée Fabre et la présence d’œuvres majeures nous invitent à la compréhension des grands mouvements intellectuels et stylistiques qui ont jalonné la première moitié du XIXème siècle.
L’intuition impressionniste de la fugacité du vivant,
La réflexion sur la lumière, la couleur, la forme,
La remise en question des postulats classiques,
La peinture comme langage des âmes affranchissent celle-ci de la représentation du réel et l’acheminent vers l’abstraction (Bazille, Morisot, Manet, Monet, Van Dongen, Marquet, Matisse, Delaunay, Nicolas de Staël, Poliakoff, Soulages…)

« On ne peut pas être une heure à Montpellier sans qu’on vous parle du musée Fabre , situé sur l’Esplanade » écrit Stendhal en septembre 1837, douze ans après la donation qui avait doté la ville d’un musée et d’une bibliothèque et valu à leur fondateur, le peintre François Xavier Fabre, une notoriété nationale et le titre de baron. Fabre était mort six mois plus tôt à 71 ans dans l’appartement qu’il occupait au musée en sa qualité de directeur à vie.
Antoine Valedeau : 79 tableaux, 345 aquarelles
Du vivant de Fabre, le legs Valedeau complète parfaitement la tonalité classique de la collection initiale. Profitant des opportunités du marché à l’époque révolutionnaire, il accumule des œuvres précieuses et intimistes d’origine ou de « qualité », nordique, témoignant par ailleurs du goût de son époque (Van Mieris, Steen, Reynolds, Grauze, Teniers, Dou…)
L’histoire commence lorsqu’Alfred Bruyas, le collectionneur et mécène montpelliérain, achète les Baigneuses, le tableau défraie la chronique et déclenche le scandale au salon de 1853. Ce sera le début d’une fructueuse collaboration entre deux personnalités hors norme pour lesquelles le "Réalisme est l’avenir de la peinture" .
Ce qui frappe chez Courbet, c’est la cohérence de son projet, l’unité de sa trajectoire, l’adéquation entre ses idées, ses actes et ses tableaux. Ce « fou de peinture » fort en gueule, tonitruant, fut honni, admiré, détesté, envié, parfois sanctifié.
Logée dans les anciens salons d’apparat de l’évêché, au premier étage de la Faculté de médecine, la collection Atger constitue un ensemble de haut intérêt artistique : on a pu dire, eu égard à leur valeur, que les dessins du Musée formaient la deuxième collection française après celle du Louvre.
Avec ses mille dessins et ses quelques cinq mille estampes, il est le plus ancien musée de Montpellier. Une collection d’œuvres d’art, signée des plus grands noms comme Fragonard, JB Tiepolo, Vigée-Lebrun, Bruegel, Tintoret ou Rubens…
Jeune peintre protestant au tempérament de feu, membre fondateur de l’Académie Royale de peinture et de sculpture, peintre de la Reine Christine de Suède …un des artistes les plus originaux de son temps … cathédrale Saint Pierre et Musée Fabre)
Une carrière brisée à 29 ans, une œuvre déjà passionnante par sa proximité avec l’avant-garde impressionniste (amitié avec Monet, Renoir, Sisley…) et un tempérament plus « classique » qui s’épanouit à l’aune de la lumière méridionale (maison natale Eglise Saint Roch, musée Fabre).
Dédale de ruelles médiévales, cours d’hôtels particuliers, églises, place royale…une approche historique et architecturale pour comprendre la dynamique de Montpellier du Moyen-Age à aujourd’hui…
L’impression première est classique mais la réalité architecturale est tout autre : tel un archéologue, redécouvrons le patrimoine médiéval, reflet d’une ère de prospérité sans égal, où Montpellier cosmopolite, commerçait avec le monde entier.
Un lieu prestigieux: la faculté de médecine et le conservatoire d’anatomie
Cette visite vous propose deux histoires : celle de l’enseignement de la médecine et celle des bâtiments dans lesquels se déploie cet enseignement depuis la Révolution (monastère devenu Palais épiscopal puis école de Santé). De surprise en surprise jusqu’au Conservatoire d’Anatomie où le temps semble s’être arrêté…
Comme son homologue contemporaine la Grande Motte, Aigues Mortes est née dans un « no man’s land » de marécages par la volonté du Roi de France : Saint Louis (1214-1270). En ces temps lointains où tous les enjeux commerciaux, religieux et politiques étaient centrés sur la mer méditerranée, le Roi a vite saisi l’importance d’une telle fondation.
Un lieu insolite et romantique au milieu des étangs. Bel exemple d’architecture romane, « Insula Magalona » à l’époque romaine, siège d’un évêché pendant mille ans (entre le Vème et 1536), oubliée puis ressuscitée par un passionné d’histoire et de vieilles pierres au XIXème siècle , la cathédrale de Maguelone est un site hors du commun, presqu’ insulaire aujourd’hui , noyé dans une végétation luxuriante et peuplé d’une colonie de paons dont la présence est millénaire en ces lieux.
Vision aérienne au sommet du Mont Saint Clair, réalités économiques folkloriques (joutes) ou gastronomiques (tielle, rouille…) le long des quais, les origines de la ville Royale créée par la volonté de Colbert au débouché du Canal du Midi, une approche plus artistique avec le musée Paul Valéry (école sétoise avec les frères di Rosa, Combas, Desnoyer… ) un pèlerinage pour les amoureux de Georges Brassens au musée qui lui est consacré, de Paul Valéry « au cimetière marin »…ou de Jean Vilar (maison natale récemment ouverte au public).
Véritable mer intérieure, donnant à Sète son caractère insulaire, l’étang de Thau est un monde à part entière, celui de la conchyliculture (…) du vignoble de Picpoul, d’une prudhommie indépendante de pêcheurs , témoin d’un passé antique prestigieux (villa de Loupian ) ; A découvrir en voiture ou en bateau pour une approche plus concrète et vivante des techniques conchylicoles.
PÉZENAS comme UZÈS , font partie de ces villes moyennes
(6000 habitants) oubliées un temps, et ressuscitées à la faveur de la loi Malraux (secteurs sauvegardés) et de la manne touristique, sorte de musées d’architecture en plein air au charme indéniable.
Flâneries au grès des ruelles sur les traces de Racine et d’André Gide
Pour prolonger la visite :
Aux origines de Nîmes, l’eau est honorée comme manifestation divine : dans les garrigues chaudes et sèches, Némausus, le dieu de la fontaine y est source de vie.
Nul n’est besoin de présenter un site aussi universellement connu et reconnu que le Pont du Gard, classé patrimoine mondial de l’UNESCO. Laissons la parole à ceux qui le découvrirent en d’autres temps :
Là encore, la nature et la main de l’Homme se sont rejoints pour créer un des sites les plus fascinants de la région. Guilhaume d’Orange, cousin germain de Charlemagne, décide en 804 de se retirer en ce lieu exempt de toute présence humaine. Très vite la notoriété de ce valeureux guerrier abandonnant les armes pour une vie érémitique va faire de l’abbaye de Gellone un des hauts lieux de prière sur la route de Saint Jacques de Compostelle.
A l’écart des sentiers battus, et avant d’atteindre les terres austères et sauvages du Causse du Larzac, Lodève se révèle soudain, comme le dernier bastion de civilisation urbaine : la cathédrale Saint Fulcran, témoin d’un des plus prestigieux évêchés de la région (Vème siècle), l’activité drapière, manne considérable lorsque le cardinal de Fleury, originaire de Lodéve, devenu ministre de Louis XV assure à la cité le monopole de fabrication des draps pour la confection des tenues des troupes royales. Figure majeure de Lodève,Paul Dardé (1888-1963), sculpteur autodidacte, enfant du pays d’une expressivité et d’une originalité formidables : le monument aux morts, la halle Dardé..., le musée Fleury(entrée payante)
Pour prolonger la visite de Lodève: l’atelier de la Savonnerie (mobilier national) conservatoire d’un savoir-faire d’exception, succursale de la manufacture parisienne. Visite des ateliers de haute lisse: de 1 à 10 ans de travail pour la fabrication d’un tapis ! Entrée payante.
La terre du Larzac n’est pas comme les autres: des horizons infinis, des chemins pierreux bordés de buis, des maisons austères révélatrices d’une certaine dureté ,âpreté de l’existence, une terre aimée de ceux qui y vivent et la cultivent depuis des temps immémoriaux. Pour la garder vivante, une lutte historique de 10 ans (1971-1981), a porté loin, au-delà de ses limites géographiques, la renommée du Larzac. Chacun se souvient du slogan «gardarem lo Larzac», au moment où Michel Debré, ministre de la Défense, décida d’en faire un camp militaire. Un moment de pleine nature, magnifié par une merveille géologique, le cirque de Navacelle et son canyon de 300 mètres creusé par la Vis depuis des millénaires… A vous couper le souffle!